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Streaming Soeurs de sang 1440

Droits d'auteur Antonine Sisters 2014
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Soyez dans la Joie de la Bonne Nouvelle !

Les Soeurs Antonines

La Religieuse Antonine, consacrée au Christ qui l’aime et qui l’appelle à Le suivre et à participer à Sa Mission,

elle se donne par la prière et le travail, au sein de sa Congrégation et de l’Église.

Ouverte aux Nouvelles Technologies de Communication pour porter aux autres la Joie de l’Évangile,

elle vous invite, vous personnellement, à partager cette Joie de la Bonne Nouvelle.

QUI NOUS SOMMES

Histoire et Evolution

Les Moniales Antonines de l'Ordre Antonin de saint Isaïe qui existaient au Liban dès le début du 18e siècle, sont à l'origine de notre Congrégation des Sœurs Antonines devenue apostolique en 1940. Mère Isabelle Khoury (1878-1953) de Jezzine, Liban-Sud, qui a voulu se vouer au service des hommes et des femmes de son temps, sans renoncer à la dimension contemplative, fut à la base de cet élan apostolique.

L’Ordre Antonin de saint Isaïe est fondé le 15 août 1700 au Monastère Saint Isaïe sur le Mont Arant à Broumana-Liban, par l’évêque Mgr Gabriel Bluzene. Les Constitutions et la Règle des Moines Antonins et des Moniales Antonines de rite maronite antiochien de l’Ordre de Saint Isaïe sont approuvées par le Pape Clément XII le 17 janvier 1740, par le bref. « Misericordiarum Pater ».

Depuis l’aube du christianisme, l’idéal de tant d’hommes et de femmes en Orient, fut de tout abandonner, par amour du Christ et pour se conformer à lui afin vivre radicalement l’Évangile comme seul chemin.
Moines et moniales dans la cité, près des maisons ou en bordure des villes, ils se consacraient totalement à Dieu, au service de l’Église, selon la spiritualité syriaque.

Action et contemplation se complétaient. Amour de Dieu, amour des hommes et des femmes et service de l’humanité.

L’Évangile et rien d’autre

Nous n'avons ni fondateur ni fondatrice, au sens strict du mot, mais un groupe de Pères et de Mères «fondateurs». Ils émanaient tous du peuple, répondant à l'appel de l'Évangile d'une manière radicale. Un noyau de la vie consacrée s'est formé. Des adeptes ont suivi et nous derrière eux. Nous avons pris le nom de Saint Antoine le Grand (250-356), Père des moines, comme patron et témoin de la vie religieuse syro-maronite. Nous sommes devenues antonines, lors du renouveau de l'Ordre Antonin en 1700. Saint Maroun (+410), chef de file de notre peuple, de l'Église syriaque d'Antioche, nous a donné notre nom de «baptême». Nous suivons les traces de ces intercesseurs et modèles. Antonines et Maronites, nous sommes fières de notre nom, lourd d'un poids de grâces, et par là exigeant.

Dans la vie consacrée en Orient, religieux et religieuses collaboraient étroitement. Fils et Filles du Pacte, Pacôme et Marie, Basile et Macrine, disciples d'Antoine et de Maroun, influencent notre vie par la simplicité de leur vie, la radicalité de leur engagement et la totalité de leur don. Nos saints nouvellement canonisés sont des fleurons de cette tradition: Charbel, Rafqa et Hardiné.

Les Pères et Mères du désert d’Égypte fuyaient la cité, s’enfonçaient de plus en plus dans la solitude. L’ermite vivait seul ou en groupe, sous la direction d’un Père Abbé ou d’une Mère Abbesse comme guide spirituel. Des disciples nombreux puisaient à cette source et peuplaient le désert.Tous et toutes étaient mus par la même passion. «Aimer jusqu’au bout» comme le Christ. Ils se vouaient à lui, corps et âme dans :

  • L’écoute de la Parole et la louange,
  • La charité fraternelle et la chasteté,
  • Le partage des biens et l’obéissance,
  • Le silence et l’accueil.

Caractéristiques de ce monachisme oriental soulignées par Jean Paul II :

  • Monachisme unique, contemplatif et apostolique.
  • Vie de solitude dans l’ermitage et vie de groupe dans les monastères ne sont que des étapes du cheminement spirituel de la même vie vouée à Dieu.
  • Importance du monastère comme lieu prophétique, idéal de coexistence humaine et référence pour tous.
  • Le monachisme a depuis toujours été l’âme des Églises orientales.
  • Les premiers moines chrétiens sont nés en Orient. Leur patrimoine a été transmis en Occident par les grands Pères de l’Église indivise (La Lumière de l’Orient, 9).

Filles de saint Antoine le Grand (250-356), Père du désert d’Égypte et Père des moines et moniales, nous sommes fières d’en porter le nom et le lourd héritage. «Abba, dis-nous une parole», née d’une expérience de vie dans l’Esprit. Écho de la Parole du Christ, la parole d’Antoine est pour la vie, capable de descendre aux profondeurs de l’être.

Dans la re-fondation actuelle de la vie religieuse, Antoine reste le Maître. Sa réponse à deux appels en donne l’envergure.

Premier appel. Antoine écoute les paroles de l’Évangile dans leur littéralité et, par là, leur radicalité, comme étant adressées à lui personnellement. «Une seule chose te manque. va, ce que tu as, vends-le et donne-le aux pauvres… puis viens, suis-moi» (Mc 10. 21).

Deuxième appel. Si tu veux vraiment être ermite, va dans la montagne intérieure. Il rejoint une oasis au pied du mont Qolzim, visité par les Sarrasins (arabes), les disciples, les malades et les consultants spirituels.

Dans les deux appels, il y a inspiration divine. Dans le premier, Antoine «donne» tout ce qu’il a pour suivre le Christ. Dans le second, il «aime» ce qui lui est donné. «Désormais, dit-il, je ne crains plus Dieu, mais je l’aime, car l’amour chasse la crainte».

Vaquant à la prière et à l’ascèse, Antoine devient Théodidacte, enseigné par Dieu. Il devient «expert» en Dieu et formateur de disciples. Passionné de Dieu, Saint Antoine nous appelle à la même passion.

Paroles d’Antoine, écho des Béatitudes, à travers ses Lettres, ses Discours et ses Apophtegmes.

  • Prie et travaille. Vis la résurrection dès à présent ;
  • Où que tu ailles, aie toujours Dieu devant les yeux ;
  • Quoi que tu fasses, aie le témoignage des Saintes Écritures et en quelque lieu que tu te tiennes, n’en bouge pas facilement ;
  • Si nous tendons les frères outre mesure comme le chasseur tend l'arc, ils se brisent vite. Il faut donc de temps en temps condescendre aux frères, être indulgents et délasser leur esprit ;
  • Ce que tu vois que ton âme désire selon Dieu, fais-le et garde ton cœur ;
  • Du prochain vient la vie ou la mort. En effet, si nous gagnons notre frère nous gagnons Dieu; mais si nous scandalisons notre frère, nous péchons contre le Christ ;
  • Les démons sont ce que nous manifestons par nos œuvres ;
  • Que notre zèle augmente chaque jour, comme s'il était le premier.

Aujourd'hui, moi je commence ;

Le temps est court. Ne laissons pas l'ambition de possession nous envahir. Cultivons plutôt la prudence, la justice, la tempérance, la force, la foi dans le Christ, la douceur et l'hospitalité ;

Le moine est «serviteur», «tous les jours… aujourd'hui» ;

Vivons comme si nous mourrions demain. Pour cela, nous avons à vivre pauvres, à pardonner à tous et à nous humilier devant tous. Dans notre lutte avec les forces du mal, nous triomphons par la prière et le jeûne, le signe de la Croix et la grâce du Christ et sa parole.

Redécouvrons notre visage à la lumière de celui d'Antoine

Saint Antoine est appelé par Athanase "l'amoureux de Dieu" (Vie d'Antoine), parce qu'il a écouté, médité, prié et intercédé.

Son zèle le pousse pendant la persécution de Maximin en 311 à descendre à l'Alexandrie pour soutenir les martyrs et les confesseurs, cherchant lui-même en vain le martyre. Il y descendra une seconde fois en 337 pour soutenir l'Église qui détrompait les Ariens de leur erreur.

Antoine a reçu de Dieu la grâce de consoler les affligés, de réconcilier les gens en discorde, de se laisser assiéger par les malades et les pénitents.

La solitude (le nisk) est le chemin de la connaissance de soi dans sa profondeur et la vision de Dieu.

Par Antoine, le désert devient un espace de sainteté et de louange.

Le Tau est notre emblГЁme

Le Tau représente la croix de Saint Antoine et sa béquille, dans ses longues prières, surtout nocturnes. Il signifie son endurance dans l'ascèse et l'adoration et son amour total pour le Christ «Alpha et Oméga, Commencement et Fin, le Premier et le Dernier».

Nous avons adopté le T de couleur bleue, pour imiter Saint Antoine et nous proclamer ses filles. Ce T était à l'origine une marque sur notre habit. Actuellement, nous le portons autour du cou, en guise de croix, signe, par ses deux branches entre-coupées, de notre passion pour Dieu et pour les hommes.

  • Saint Maroun (410) est le père d’une communauté de moines, de moniales et de saints. Il est chef de file de l’Église maronite. Maroun se consacre à la louange de Dieu, sur un plateau de Cyr, près d’Antioche, en plein air. Par sa parole, pétrie d’ascèse et d’adoration, il guérit les malades de l’esprit et du corps. La foule l’assaille. Des disciples suivent son exemple. C’est le noyau de la communauté maronite. Au Ve siècle, le feu de la vie religieuse ne tarde pas à se répandre, surtout après l’édification du grand monastère Mar Maroun (452) qui deviendra très tôt le premier de tous les monastères de Syrie Seconde.
  • Syméon le Stylite. l’un de ses disciples les plus influents, ascétique et mystique attire de nombreux imitateurs et adeptes qui convertiront au christianisme la montagne libanaise, notamment au nord-Liban. Un coup d’envoi de la vie religieuse, surtout érémitique à leur exemple, est donné. Montagnes et vallées dont la Qadicha (Vallée Sainte) se peuplent de moines et d’ermites.
  • Moines et ermites de Qadisha : Dès le Xe siècle, les maronites s’installent progressivement au Liban. Des centaines de moines et d’ermites se relayent dans les grottes de la Qadisha, dans ses grands et petits monastères.Grâce aux rapports des Orientalistes, nous connaissons leur vie de prière, de pauvreté, de défrichement de la terre et leur hospitalité. Quelques figures échappent à l’anonymat. Marina, Younân al-Matritî et Jean de Lehfed.Phénomène unique au monde, toute l’Église maronite. Patriarches, évêques, moines et moniales, auxquels s’adjoignent les ermites de la Vallée et les villageois, se réfugient, durant quatre siècles, dans la Qadisha dont le chef-lieu est le patriarcat de N.D. de Qannoubine, une Église monastique.Plus près de nous, Hardini, Rafqa, Charbel et bientôt Douaïhy et bien d’autres, confirment les critères et les exigences de la sainteté dans la conscience profonde de la communauté maronite.Ces moines et moniales qui vivaient «comme s’ils voyaient l’invisible», continuent à avoir de la postérité dans des Ordres et des Congrégations d’hommes et de femmes, vivantes et prospères.Ces Ordres et ces Congrégations constituent, à l’heure cruciale du Liban et du monde, des centres de gravité, des points d’attache où l’Esprit puisse parler aux Églises, la nôtre en premier.L’esprit de famille, la communion et l’endurance dans la foi que continuent à vivre les Maronites, malgré leurs divisions, confirment que la sainteté est une vocation qui s’adresse à tous les croyants. Nous découvrons les richesses du passé, pour éclairer le présent et nous ouvrir un avenir. Sur leurs traditions se greffe notre Congrégation, ainsi que sur celles de l’Eglise universelle. L’idéal est le même. se revêtir du Christ et servir à son exemple.
  • Patrimoine de sainteté pour notre présent : Dans la vie de nos saints, plus que dans les livres, nous découvrons les constantes de la sainteté, ancrées dans la conscience profonde des maronites. Passion pour Dieu, don de vie radical, assiduité à la prière, à la louange, à l'abandon à Dieu et en même temps engagement total dans le travail, les œuvres de charité, l'annonce de la Parole et l'établissement du Règne de Dieu.Heureux les saints qui vivent «comme s'ils voyaient l'invisible» et en témoignent.

Nos MГЁres dans la foi

Malgré l’anonymat dans lequel elles sont confinées, quelques figures de mères tutélaires émergent dans notre histoire.

La femme dans l’Eglise syro-maronite participe très tôt à l’édification trinitaire du ministère pastoral. Dès le milieu du III° siècle, elle est «ordonnée» diaconesse face au diacre, au service de l’évêque. Image de l’Esprit, symboliquement, entre le Père et le Fils. «Honore l’évêque comme s’il était Dieu le Père, aime le diacre comme s’il était le Christ, respecte la diaconesse comme le Saint Esprit» (Didascalia Apostolorum 9 et 16).

Théodoret, évêque de Cyr, dans son «Histoire Philothée» (444), cite trois disciples de saint Maroun «folles de l’amour du Christ». Kyra, Marana et Domnina. Les deux premières se retirent du monde pour se vouer dans le silence, à l’ascèse et à la louange, sans pour autant se couper du service de l’Eglise et de ses offices. Domnina est supérieure d’un monastère de 250 moniales.

Nous évoquons aussi le souvenir des Saintes Femmes syriaques de Mésopotamie, Pélagie, Fébronia, Euphémie et Shirine. parmi les plus renommées. Des Vierges se sont consacrées à Dieu dans leur famille. Des «Saints» ont vécu un mariage blanc ou formé des communautés de consacrés, voués dans le célibat et la prière au service de l'Église. Ce sont les Fils et les Filles du Pacte.

Les Mères Egyptiennes, disciples de saint Antoine, sont des guides et des modèles pour leur monastère. La parole charismatique de ces «ammas» (Mères) avait l’autorité d’un guide spirituel expérimenté et sage, telles Synclétique, Théodora, Sara et Eugénie. L’un des Abbés s’écrie devant ses confrères: «Sara est notre mère à vous et à moi».

Sainte Marina de Qannoubine (Vème siècle) est la synthèse des moniales-ermites, dans la Vallée Sainte (Qadisha). Elle se déguise en «Moine», faute de couvent de moniales dans la Vallée Sainte, pour pouvoir suivre son père à N.D. de Qannoubine. Ce monastère est un ensemble de laures pour l'habitation des moines-ermites. Ce déguisement était admis, en cas de force majeure, jusqu'au VIIème siècle. Accusée injustement d'adultère, mise à la porte, elle vit dans une grotte voisine, élève tendrement l'enfant de la coupable, transformant la croix en force de résurrection. Elle ressemble, par son endurance, à son peuple maronite martyr qui lui voue une dévotion depuis des siècles. En son honneur, la Congrégation des Sœurs de Saint Jean Baptiste à Hrach est fondée (1642).

"Marina-moine", sœur de l'homme, comme les disciples du Christ et des Apôtres, témoigne de la communion évangélique koïnonia qui donne son nom à Qannoubine koïnobion.

Des ajouts légendaires dûs à la piété des fidèles, rendent la vie de ces saintes parfois invraisemblables. Mais à travers leur vénération séculaire, nous devinons l'exemplarité de leur témoignage et la vérité de leur "attachement sans partage au Seigneur" (1 Co 7: 25-38).

Sainte Rafqa (1832-1914), plus proche de nous dans le temps, résume la maternité spirituelle par l’endurance, dans la souffrance, l’abandon à Dieu et la puissance de la prière de louange et d’intercession.

Nos MГЁres Antonines

Nos Mères Antonines se sont relayées dans bien des monastères avant de se regrouper, depuis quelques deux cent cinquante ans dans deux d'entre eux: Saint Elie à Ghazir en 1748, Saint Antoine de Padoue à Jezzine 1774. Elles nous ont passé le flambeau, lors du renouveau de la vie apostolique. Cet enchaînement de main en main est en lui-même un signe de Dieu, une merveille.

Leur vie est restée enfouie historiquement pour nous jusqu'à présent. C'est l'un des mystères de Dieu qui agit dans le secret. Des noms s'égrènent pourtant, le voile se lève sur quelques bribes de vies «cachées avec le Christ en Dieu». Nous en citons quelques traits, à partir du monastère de Jezzine, d'après le «Précis historique» de Girgi Ibrahim Nasr. C'était «le seul monastère des Sœurs Maronites à l'évêché de Tyr, Sidon, Banias et le Haut Galilée. Il a été incendié, durant la révolte des Druzes en 1860, avec ses registres» selon le Père Youssef Abi Nader, dans le même Précis.

Leur vie témoigne de leur sainteté

  • Sœur Matrone Nasr, l'une des premières à quitter le monastère-double de Kattine pour s'installer à Jezzine (1774), «à la suite des guerres et des conflits continuels entre les gouverneurs du pays et ses partis». Elle est morte en «odeur de sainteté», après «une vie de fidélité, détachement, pureté et piété». L'on raconte d'elle que pendant qu'elle disait son bréviaire, l'huile manqua dans sa lampe. Elle y mit de l'eau bénite. La lampe se ralluma.
  • Mère Brigitte Abi Chahine (1836-1918), «n'a jamais abandonné son chapelet, ni sa prière continuelle, pour le salut du peuple pendant la première Grande Guerre. Elle a souvent offert sa vie pour le rachat du peuple et l'arrêt des hostilités.
  • Sœur Ziara Harfouche (1849-1920) «supportait des maladies continuelles avec patience» évangélique.
  • Sœur Julia Heneineh (1890-1916), est morte en pleine jeunesse, après une maladie grave durant laquelle elle était disponible à la volonté de Dieu».
  • Sœur Amaneh Abi Chahine (1873-1943), était supérieure du monastère de Jezzine avant Mère Isabelle Khoury (1913-1921) et après le départ de celle-ci à Roumieh (1933-1941). «Elle était pieuse, vertueuse, douce, humble et théologienne. Elle était renommée pour son zèle, son détachement, son obéissance, sa patience et sa sagesse». Elle était «écrivain, historienne… très compassiante pour les délaissés, les pauvres, surtout pendant la famine qui a sévi au Liban, durant la première Grande Guerre. Elle a construit des ailes au monastère et acheté des terrains. Elle a persuadé Madame Bahigé, veuve Melhem Nasr, à se consacrer au Seigneur. Celle-ci est entrée au monastère en tant qu'adorante (abidat) vouée à Dieu. «Elle a donné au monastère tout ce qu'elle possède comme argent, terrains et meubles». Elle est morte «en odeur de sainteté» le 3 mai 1938. Quant à Sœur Amaneh, elle a supporté les souffrances de sa dernière maladie avec «la patience des saints».
  • Sœur Joséphine Heneineh. (1885-1956), aînée de Sœur Julia, «engagée dans la vie religieuse, fidèle au travail, au dévouement, patiente dans les adversités et les épreuves, zélée pour le bien de son Ordre religieux». Elle est morte au couvent Mar Doumith, Roumieh, El-Metn. Les deux sœurs Julia et Joséphine sont les tantes de Sœur Marie-Joseph Heneineh, entrée à Mar Doumith, après le renouveau.
  • Sœur Yousfieh Hélou. les grains du chapelet ont fondu entre ses doigts.
  • Sœur Marie Kmeid (1891-1970), femme forte et décidée, dernière supérieure de Jezzine. Morte au couvent de Ghazir.
  • Soeur Mariam Aoun (1886-1964). Saada Aoun est née à Kfour, Liban-Sud. Elle entra au cloître des Sœurs Antonines le 1er avril 1901. Elle accompagna Mère Isabelle Khoury le 10 mai 1932 à Roumieh, El-Metn pour un début de renouveau des Sœurs Antonines, et le 22 mai, elle est nommée assistante de Mère Isabelle et économe du couvent. Elle s'adonna à la broderie et à la couture pour contribuer à l'entretien de la communauté. Elle se déplaça dans plusieurs de nos maisons religieuses et devint Assistante Générale le 10 août 1951 jusqu'au 13 octobre 1952. Sœur Mariam Aoun se distinguait par sa modestie, sa vie cachée et silencieuse et son amour de la prière. On la comparait à saint Joseph. Elle était un modèle de la vie religieuse par son esprit de conciliation, sa tendresse et son dévouement. Avec Mère Isabelle qu'elle accompagnait comme son ombre, elle est l'une des pionnières de notre orientation apostolique.
  • Mère Isabelle Khoury (1881-1953) de Jezzine (Liban Sud), dans la lignée de ces mères spirituelles, nous a ouvert les chemins de l’apostolat. Contemplative et active, elle était pour nous une règle vivante et un guide. Son visage de Mère est inoubliable et ses orientations continuent à trouver un écho en nous. Quelques traits de la vie de nos religieuses suffisent à nous donner une idée de la sainteté de leur consécration à Dieu, dans les deux monastères de Ghazir et de Jezzine.

Leur martyre est une semence de résurrection

Quatre étapes douloureuses au moins ont marqué ce que nous connaissons de la vie de nos Sœurs. Celle des révolutions successives entre Druzes et Chrétiens (1841-1845-1860), suivie par les atrocités de la Première Guerre Mondiale (1914-1918) durant laquelle le tiers de la population est mort de faim, décimé du fait du blocus inspiré par les Ottomans. La révolution druze se renouvelle (1925) et la guerre du Liban sévit de plus bel à la fin du siècle (1975-1990) suivie de quinze ans d'occupation.

En 1842, une incursion des révolutionnaires au monastère de Jezzine, mettait la vie des Sœurs en danger. Le martyre du Père Abbé Génadios Kahwagé Bkassini a sauvé plusieurs d'entre elles d'après l'Abbé Emmanuel Baabdati. Mais quelques-unes sont rattrapées au cœur de leur fuite dont Sœur Barbara Aoun.

En 1860, le monastère est incendié. Les Sœurs s'enfuient à la communauté de Ghazir. Il en est de même en 1925, au renouvellement de la révolte druze. Mère Isabelle Khoury est restée seule avec une sœur gravement malade.

Nos sœurs ont souffert le martyre blanc durant leur vie et le martyre rouge en mourant avec le Christ pour le rachat du monde. Nous en mentionnons quelques-unes:

  • Sœur Barbara Aoun (1843) est l'une des premières martyres connues. Lors de sa fuite, elle se réfugie au monastère de N.D. de Machmouché, puis dans les environs. Rattrapée, elle subit des souffrances atroces, ne renie pas sa foi, mais invoque sans cesse le nom de Jésus et de Marie.
  • Sœur Antoinette Zeidan (2000), malmenée et martyrisée d'une façon inhumaine. Son corps est retrouvé marqué par la violence subie. Sa mort a secoué la conscience des connaissances et amis, au Liban et à l'étranger. Cette sœur se distinguait par sa simplicité de cœur, sa piété et son sérieux. Elle était dévouée, charitable envers les pauvres, pleine de zèle apostolique et attachée à sa Congrégation.

À toutes ces Mères dans la foi, nous pouvons appliquer cette parole: «Le sang des martyrs est une semence de saints». Notre Mère bénie entre toutes est la Vierge Marie, «la Femme Signe». Le Liban est sa «montagne». Dans notre liturgie et toutes nos prières, nous l'invoquons, comme médiatrice de grâces. Son exemple éclaire notre chemin. Nous sommes «Mariamites».

Notre vie religieuse reste reliée à ses commencements. Quand les Maronites, dans leur majorité, se sont installés définitivement au Liban, après leur exode de la Syrie, les monastères se sont multipliés dans la Montagne libanaise, surtout au Nord et dans le Kesrouan jusqu’à atteindre une centaine à partir du XVe siècle.

Des Moniales de saint Antoine aux SЕ“urs Antonines

Ces monastères mixtes où collaboraient religieux et religieuses, dans des habitations contigües ou proche, étaient voués (wakf) par des familles croyantes ou érigés par des évêques comme monastères-relais pour leur séjour. Ces moines et moniales vivaient dans la simplicité de leur foi et de leur engagement, l’attachement à la liturgie, au travail dur de la terre, en association de travail et de prières avec les villages voisins.

Or, l’expansion au Liban de plusieurs Ordres latins, tels les Carmes, les Franciscains, les Capucins et les Jésuites, a suscité, dans nos monastères autonomes, un désir de renouveau. Dès la fin du XVIIe siècle, une rénovation progressive a débuté. Les monastères ont cessé d'être mixtes, religieux et religieuses ont été regroupés. Deux Ordres religieux sont nés. l’Ordre libanais de Saint Antoine 1695 et les Antonins de l’Ordre de Saint Isaïe 1700, gouvernés par des conseils généraux élus et engagés par les vœux monastiques. Les moniales étaient reliées à l’un ou l’autre Ordre, sous la juridiction de l’Abbé Général de l’Ordre, comme vicaire du Patriarche maronite.

Le Synode Maronite de 1736 a confirmé cette organisation, après une remise à jour des Constitutions de l’Ordre libanais de Saint Antoine. Ces mêmes Constitutions ont été adoptées par les Antonins avec de légères modifications. Plusieurs Patriarches maronites ont approuvé ces Constitutions, à commencer par le Patriarche Etienne Douaïhy, en 1700 pour les premiers, et en 1703 pour les autres. Un recours au Saint Siège les a confirmées en 1732 pour l’Ordre libanais de Saint Antoine et en 1740 pour les Antonins. Le Chapitre quatorzième de ces Constitutions concernant les moniales est reproduit également dans le texte du Synode Libanais de 1736.

Traces des moniales antonines avant la rГ©novation de 1700

Tous les moines et moniales prenaient le nom de saint Antoine et suivaient «sa règle» qui consiste en un ensemble de traditions et de recommandations extraites de la «Vie» d’Antoine par Athanase ou des Conciles successifs et de la pratique actualisée dans les monastères.

Les principaux monastères dans lesquels vivaient les moniales de saint Antoine, avant de devenir Antonines, attachées à l’Ordre Antonin, après la rénovation :

Monastères propres aux moniales :

  • Saint Elie à Ghazir 1665,
  • Saint Syméon le Stylite à Aïn El Kabou, début XVIIIe siècle,
  • Saint Antoine à Baabda 1745,
  • Notre Dame de Bkerké 1720-1750.
  • Notre Dame de Tamich 1673. Il a été érigé par le Patriarche Gabriel Blouzani, initiateur de la Rénovation de l’Ordre antonin. Les moniales y sont restées jusqu’en 1727.
  • Saint Pierre et Paul à Kattine, Liban Sud, fondé par l’évêque Gabriel Awad, début du XVIIIe siècle.

Moniales antonines, attachées à l’Ordre antonin

Dès le début du XVIIIe siècle et sous l’impulsion de l’évêque A. Qaraalé, le principal réformateur de l’Ordre Libanais, commence le lent mouvement de séparation des monastères mixtes qui durera plus de cent ans, jusqu’en 1824. Le Synode Libanais a confirmé ces Constitutions, après qu’Assémani les ait amendées, ainsi que les dispositions qui en découlent.

Les moniales antonines sont regroupées de divers monastères, en plusieurs étapes suivant deux pistes :

  • Les monastères du Kesrouan, réunis à Saint-Elie à Ghazir 1748.
  • Les monastères de Baabda, à Kattine, puis à Saint-Antoine de Padoue à Jezzine 1774.

Deux facteurs ont décidé de cette orientation. le désir de Mère Isabelle Khoury, l’approbation et l’aide de l’Ordre antonin en la personne de l’Abbé Youssef Aramouni.

Mère Isabelle Khoury et Sœur Mariam Aoun se sont déplacées du cloître Saint Antoine à Jezzine au couvent Mar Doumith à Roumieh-Metn, le 10 mai 1932. Aussitôt une école, un orphelinat et un noviciat sont ouverts au couvent même.

En 1940, la clôture est levée. Deux nouveaux couvents–écoles sont fondés à Zahlé et à Richmaya.

Pour promouvoir le niveau de l’enseignement, quatre religieuses sont envoyées à l’Ecole Normale des Sœurs de la Providence à Ribeauvillé - Alsace en France pour terminer leurs études 1949-1952.

Quand parut le Motu Proprio «De Différents Côtés V,I» 1953, comme Instruction de la Congrégation pour les Eglises Orientales où il fallait opter entre le cloître et l’apostolat, nous avons choisi définitivement l’apostolat. De nouvelles Constitutions, qui nous sont propres, sont approuvées par Rome en 1958.

À l’issue du Concile Vatican II, nous nous sommes mises à son étude, surtout les textes concernant la Vie religieuse (Perfectea Caritatis), à raison de plusieurs sessions, dans le but d’appliquer l’Aggiornamento exigé.

Plusieurs éditions des Constitutions se sont succédées. La dernière formulation s’est confirmée en 1996, après la parution du nouveau Code des canons des Eglises Orientales (CCEO) en 1993.

Qui nous sommes est intimement lié à notre mission. En tant que femmes consacrées et témoins de Jésus-Christ, nous vivons mêlées au peuple de Dieu, dans nos lieux de mission, comme le levain dans la pâte, en portant notre vocation contemplative entre les deux pôles de la Parole et de l’Eucharistie, et nous cheminons en communauté vers le royaume de Dieu. À la lumière du Saint Esprit créateur, nous répondons à l’appel du maître de la moisson en collaborant à sa mission confiée à l’Église par.

  • la prière, l’Écoute de la Parole, la communion active dans la liturgie,
  • l'éducation, l'annonce de la Parole et l’aide au ministère paroissial,
  • l'accueil, l’art manuel et l’Art Sacré, le témoignage de vie,
  • le service d’amour, de compassion et de charité,
  • le dialogue œcuménique, interreligieux et interculturel.

SpiritualitГ© de notre mission

Nous vivons entre deux axes de la mission: communion avec Dieu, communion avec les hommes. Ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu… nous en rendons témoignage (1 Jn 1).Dans la prière et l'expérience du Christ, la mission devient une urgence, impatiente et passionnée:J'ai eu faim et vous m'avez donné à manger… soif et vous m'avez donné à boire… C'est à moi que vous l'avez fait (Mat 25: 35-40). Aujourd'hui, et tous les jours, Jésus s'identifie aux petits. Il nous indique le chemin.

Nous re-vivons dans les traditions de notre Église syro-antiochienne la centralité de la vie religieuse et son unicité entre l'action et la contemplation. «C'étaient des moines et des moniales dans les villes». Jamais ils n'étaient enfermés dans leurs problèmes. Même dans les ermitages, leur objectif principal était la collaboration avec l'entourage, la prédication de la Parole, l'appel à la conversion et le défrichement de la terre pour la subsistance de la grande famille. L'exemple parlant de la Qadisha et de sa Corolle y suffit.

Nous vivons pour l'Autre et pour les autres. Etre «pour les autres» est source de vie, en Dieu, dans l'humanité. A des tâches nouvelles, des exigences toujours accrues:

  • Exigences de dialogue et de collaboration dans un esprit de service et d'amitié,
  • Exigences de souplesse et de réadaptation continuelle,
  • Exigences de compétence toujours plus poussée pour rester à la hauteur de la tâche exigée de nous.

Nous vivons avec l'Église, avec notre Congrégation et toutes les Congrégations, notre Église et les autres Églises, les autres confessions, prêtes à assurer «un service d'œcuménisme, de paix et de non-violence, à cultiver une attitude solidaire et pleine de compassion pour la souffrance d'autrui» (Repartir du Christ, 35), quel qu'il soit.

Ensemble, nous œuvrons pour «un dialogue des cultures», la recherche du visage de Dieu et la promotion de l'homme et de la femme.

Insérées en France, aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, à Chypre et à Jérusalem, notre mission est sans frontière. Elle est au service de notre peuple en diaspora, en communion avec tous les autres peuples.

Fidèles à notre patrimoine ecclésial et libanais, nous allons au monde avec ce que nous sommes, ouvertes à l'apport étranger, dans un équilibre d'échange et de communication.

Notre diaconie a un triple visage. diaconie de la Parole, de la prière, des mains.

Notre diaconie de la Parole de Dieu est prioritaire. Cette Parole, nous avons à en vivre avant de la proclamer. Elle est parole de vie dans nos catéchèses, nos rencontres et nos conférences. Nous en témoignons dans nos écrits et par les mass média. Cette Parole de Dieu est comme un feu brûlant dans notre cœur. Esprit et corps, raison et intelligence, imagination, voire à tout notre être, sommes appelées à devenir sacrement et instrument de l’action de la Parole et de l’Esprit de Dieu.

Dans la mesure où nous nous livrons à l’Esprit, nous écoutons ses gémissements, en lisant les signes des temps. L’indifférence n’est plus possible. Alors, par notre engagement tout s’épanouit en nous et autour de nous. Tout renaît à l’Espérance.

Notre vocation apostolique, programme de Jésus, celui du bon Samaritain est «un cœur qui voit». Ce cœur voit où l’amour est nécessaire et il agit en conséquence. Il en témoigne par tout ce qu’il est et tout ce qu’il a. «être» et «faire». La prière et le travail de nos mains, touche de tendresse, font le reste.

Des lendemains qui chantent

Nous sommes entre les mains de Dieu. Nous visons le succès, sans y tenir, disponibles aux motions de l’Esprit, dans l’Espérance.

L’avenir se construit, s’invente par des réponses nouvelles aux mutations actuelles, à tous les niveaux. La crise actuelle des valeurs appelle au secours.

L’avenir est une re-fondation, un nouveau départ, dans la radicalité de notre passion pour Dieu, l’équilibre entre personne et structures dans nos communautés, le dévouement inconditionnel à l’avènement du Règne de Dieu, en concertation avec les autres. tous les membres du peuple de Dieu.

L’avenir nous appelle à avancer avec plus de dépouillement, de désappropriation, de conscience de notre vulnérabilité et des «merveilles» que Dieu accomplit en nous. La route nous mène vers celui qui est la Vie.

Toutes nos missions, au Liban et à l’étranger, ne sont que des moyens pour hâter la venue du Seigneur, susciter en nous, en nos collaborateurs et collaboratrices, et les personnes que nous servons, le désir passionné du Règne de Dieu sur nos vies et celles des autres.

Nous regardons vers l’avenir, non seulement fières d’un patrimoine glorieux, mais prêtes à écrire, dans notre Eglise une grande page de l'histoire grâce à l’Esprit qui «soutient notre faiblesse». «Ne crains pas, je suis avec toi», dit le Seigneur. Le flambeau continuera de passer de main en main et «la Parole de se faire chair».

QUI NOUS SOMMES

L’autorité religieuse antonine, liée organiquement à l’Église, accomplit une triple fonction. l’enseignement, la sanctification et le gouvernement à l’exemple du Christ et selon la spiritualité propre de la Congrégation. Elle est non seulement spirituelle, mais aussi hiérarchique, le Christ étant la source où elle puise élan et vitalité pour être au service de la charité et œuvrer à la cohésion des membres entre eux en s’attachant au Christ. Elle est exercée à travers les Chapitres Généraux, la Supérieure Générale et la Supérieure locale, assistées par leurs conseils respectifs.

Le Chapitre GГ©nГ©ral

Le Chapitre Général est l’organisme représentatif de toute la Congrégation; il détient, au plan de sa législation interne, l’autorité suprême. Il exerce ses pouvoirs en émettant des décrets et des décisions et élit les membres de l’administration générale. Ses membres jouissent des mêmes droits et assument les mêmes obligations.

Le Conseil GГ©nГ©ralice

Le Conseil Généralice est constitué de la Supérieure Générale et de quatre Assistantes Générales qui œuvrent ensemble en vue de la réalisation des décisions du Chapitre Général en établissant les grandes lignes d’une vision de l’avenir de la Congrégation. Elles s’efforcent d’adopter le principe de la participation et de la communion dans l’exercice du pouvoir.

Supérieure Générale: Mère Isabel Khouri

Vicaire Générale: Soeur Mariam Aoun

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Therese Dib

Troisième Conseillère Générale: Soeur Virginie Latif

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Louise Massaad

Econome Générale: Soeur Josephine El Mourawi

Secrétaire Générale: Soeur Afdokia Zeidan

Maîtresse des Novices: Soeur Afdokia Zeidan

Supérieure Générale: Mère Isabel Khouri

Vicaire Générale: Soeur Afdokia Zeidan

Première Conseillère Générale: Soeur Henriette Rouphael

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Mariam Aoun

Troisième Conseillère Générale: Soeur Josephine El Mourawi

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Cecilia Bou Aoun

Econome Générale: Soeur Josephine El Mourawi

Secrétaire Générale: Soeur Alexendra Massoud

Maîtresse des Novices: Soeur Alexendra Massoud

Supérieure Générale: Mère Afdokia Zeidan

Vicaire Générale: Soeur Henriette Rouphael

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Mariam Aoun

Troisième Conseillère Générale: Soeur Cecilia Bou Aoun

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Josephine El Mourawi

Econome Générale: Soeur Bernadette Chalhoub

Secrétaire Générale: Soeur Alexendra Massoud

Maîtresse des Novices: Soeur Alexendra Massoud

Supérieure Générale: Mère Afdokia Zeidan

Vicaire Générale: Soeur Henriette Rouphael

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Alexendra Massoud

Troisième Conseillère Générale: Soeur Mathilda Abou jaoude

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Bernadette Chalhoub

Soeur Cecilia Bou Aoun

Econome Générale: Soeur Victoire Al douaihy

Secrétaire Générale: Soeur Henriette Rouphael

Soeur Nathalie Bassil

Maîtresse des Novices: Soeur Alexendra Massoud

Supérieure Générale: Mère Afdokia Zeidan

Vicaire Générale: Soeur Henriette Rouphael

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Alexendra Massoud

Troisième Conseillère Générale: Soeur Mathilda Abou jaoude

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Nathalie Bassil

Econome Générale: Soeur Victoire Al douaihy

Secrétaire Générale: Soeur Clemence Helou

Maîtresse des Novices: Soeur Alexendra Massoud

Soeur Suzanne Al Rami

Soeur Marie Xavier El Skaff

Supérieure Générale: Mère Henriette Rouphael

Vicaire Générale: Soeur Afdokia Zeidan

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Nathalie Bassil

Troisième Conseillère Générale: Soeur Suzanne Al Rami

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Clemence Helou

Econome Générale: Soeur Eliane Eskandar

Secrétaire Générale: Soeur Marie Xavier El Skaff

Maîtresse des Novices: Soeur Suzanne Al Rami

Supérieure Générale: Mère Clemence Helou

Vicaire Générale: Soeur Nathalie Bassil

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Dominique El Halbi

Troisième Conseillère Générale: Soeur Felicite Daou

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Marie Xavier El Skaff

Econome Générale: Soeur Afdokia Zeidan

Secrétaire Générale: Soeur Marie Xavier El Skaff

Maîtresse des Novices: Soeur Ester Eid

Supérieure Générale: Mère Clemence Helou

Vicaire Générale: Soeur Nathalie Bassil

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Marie Xavier El Skaff

Troisième Conseillère Générale: Soeur Dominique El Halbi

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Felicite Daou

Econome Générale: Soeur Afdokia Zeidan

Secrétaire Générale. Soeur Isabel Nassif

Maîtresse des Novices: Soeur Ester Eid

Supérieure Générale: Mère Dominique El Halbi

Vicaire Générale: Soeur Judith Haroun

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Alice Araiji

Troisième Conseillère Générale: Soeur Isabel Nassif

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Ester Eid

Econome Générale: Soeur Berthe Antar

Secrétaire Générale. Soeur Isabel Nassif

Maîtresse des Novices: Soeur Marie Bernard Lahoud

Supérieure Générale: Mère Marie Xavier El Skaff

Vicaire Générale: Soeur Judith Haroun

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Felicite Daou

Troisième Conseillère Générale: Soeur Ester Eid

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Isabel Nassif

Econome Générale: Soeur Alice Araiji

Secrétaire Générale. Soeur Isabel Nassif

Maîtresse des Novices: Soeur Marie Bernard Lahoud

Supérieure Générale: Mère Judith Haroun

Vicaire Générale: Soeur Isabel Nassif

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Ester Eid

Troisième Conseillère Générale: Soeur Basile El Sayyah

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Nazha Khouri

Econome Générale: Soeur Alice Araiji

Secrétaire Générale :Soeur Isabel Nassif

Maîtresse des Novices: Soeur Marie Touma

Supérieure Générale: Mère Felicite Daou

Vicaire Générale: Soeur Judith Haroun

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Bacima Khouri

Troisième Conseillère Générale: Soeur Gerome Sakher

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Nazha Khouri

Econome Générale: Soeur Alice Araiji

Secrétaire Générale. Soeur Isabel Nassif

Maîtresse des Novices: Soeur Marie Touma

Supérieure Générale: Mère Judith Haroun

Vicaire Générale: Soeur Nazha Khouri

Deuxième Conseillère Générale: Soeur Bacima Khouri

Troisième Conseillère Générale: Soeur Eva Chamoun

Quatrième Conseillère Générale: Soeur Clément Marie Noujaim

Secrétaire Générale. Soeur Clément Marie Noujaim

Econome Générale: Soeur Rita Mansour

Maîtresse des Novices. Soeur Samia Abou Shakra

La SupГ©rieure GГ©nГ©rale

La Supérieure Générale représente officiellement la Congrégation auprès des autorités ecclésiastiques et civiles ; elle sauvegarde la fidélité de la Congrégation à l’esprit de l’Évangile, à l’enseignement et aux lois de l’Église, d’une part, et aux Constitutions et à la spiritualité propre de la Congrégation d’autres part.

Mère Isabelle Khoury

Mère Avdokia Zaidan

D’autres fonctions générales

La Secrétaire générale. tient le registre des décisions du Conseil Général où elle note les proès-verbaux. Elle communique, aux religieuses dans les couvents,les renseignements concernant la mission, la vie spirituelle, la formation, la culture et autres selon les directives de la supérieure générale.

L’Économe générale : Gère les biens de la Congrégation sous la supervision de la Supérieure Générale, et contrôle les registres de comptes de chaque maison et en expose le résultat au Conseil Général.

La Maîtresse des novices : Veille à la formation des novices à divers plans. Elle établit leur programme de formation et le propose au Conseil Général pour approbation.

La Maîtresse des jeunes professes : Surveille leur formation humaine sur tous les plans et veille à leur croissance dans la voie de la sainteté.

La Maîtresse des postulantes : Prend soin de leur éducation sur tous les plans et les aide à s’assurer de leur vocation religieuse.

L'apostolat est témoignage d'amour. Avec la créativité de l’Esprit, une polyvalence de réponses apostoliques est donnée aux besoins de l’Église et à ceux de notre temps. Nos services apostoliques cherchent à être un service d’amour, de charité et d’efficacité.

Nos couvents et maisons, au Liban et en dehors du Liban, sont la base de notre vie apostolique. Ils ont leur mission en eux-mêmes ou, pour la plupart du temps, ils sont liés à une mission éducative, caritative, hospitalière ou artistique. Ils sont séparés de l'œuvre et en même temps à la tête de l'œuvre apostolique et au cœur de sa mission.

Dans tous nos principaux domaines d’apostolat, aussi bien que dans les prisons et les paroisses, nous visons la proximité et la solidarité parce que les carences sont immenses. Nous sommes appelées à considérer les plus pauvres et les plus abandonnés comme nos préférés.

Maisons de priГЁre

Dans les Maisons de prière, Bikfaya, Aïn-Alak et Qannoubine nous nous vouons à l'Écoute de la Parole, au recueillement, à la communion active dans la liturgie. Nous sommes prêtes à y accueillir tous ceux qui en sentent le besoin.

Notre mission éducative a pour but la formation religieuse intellectuelle et humaine. Elle occupe la plupart de nos activités, dans toutes les régions libanaises et à l'étranger et se dévoue au service, de tous les niveaux de la société.

C'est un «levain de salut», au Liban et à l'étranger et vise la promotion de l'homme et de la société. Pour cela, notre mission adopte les moyens de formation et d'enseignement les plus appropriés et entraîne à l'ouverture et à la solidarité, à la convivialité et au dialogue des cultures à tous les niveaux œcuménique, politique et interreligieux.

Nos institutions éducatives, au Liban et à l’étranger, comptent vingt et un (21) établissements dont dix (10) sont de niveau secondaire. Elles sont trilingues en majorité (français, anglais, arabe) et accueillent près de quinze mille élèves (15 000) par année scolaire.

Notre mission artistique, dans l'Atelier d'art sacré, vise le retour aux sources, la valorisation du patrimoine et la re-création de sa particularité: dans l'icône, les vitraux, les objets de culte et les ornements sacerdotaux. Cet art cherche à incarner l'esprit de la liturgie maronite notamment en utilisant la langue syriaque pour les motifs et le décor, suivant le cycle du rite.

Un grand nombre de nos religieuses s'expriment par l'art manuel: cuisine, couture, tissage, broderie, peinture, sculpture sur bois et décoration florale. Ce charisme de la main donne une chance à la joie de vivre, de prier et d'innover, mettant en valeur l'importance du symbolisme et de la poétique comme espace de promotion humaine et spirituelle.

Mission de mass-mГ©dia

Notre mission d'information adopte les mass-médias, dans leur langage parlant pour notre temps: publication de livres et d'articles, conférences et utilisation des moyens audio-visuels. C'est une mission de formation, visant à faire passer le message par la lecture, l'écoute et la vision.

Nos couvents et maisons, de par le monde, intègrent la double entité: couvent-œuvre. À ce double titre, ils sont la synthèse de notre tâche religieuse dans l'administration, l'enseignement, le service hospitalier, le service social, le service paroissial et culturel. Notre mission n'a pas de frontières. Elle est au service du peuple de Dieu, au Liban et en dehors du Liban.

Au Liban, nos couvents et maisons sont au nombre de vingt-neuf (29) et établis dans différentes régions. Quatre d’entre eux sont des couvents historiques, lieux de mémoire, de vie religieuse et apostolat: couvent de Mar Doumit, Roumieh ; couvent Mar Elias, Ghazir ; couvent de Notre Dame de la Délivrance, Aïn-Alak ; couvent de Notre Dame de Qannoubine, Qadisha. Les vingt-cinq autres intègrent vie religieuse et mission.

En dehors du Liban, ils sont au nombre de sept. Ils ont été fondés, dans leur variété, en réponse aux appels réitérés des Ordinaires de lieu. Ils forment des ponts entre le Liban et les payes où ils sont implantés. Ils sont des oasis d'espérance pour une relation continue avec le pays d'origine et l'espoir d'un retour. Sans perdre l’identité, ils visent l’ouverture, l'inculturation et l'acquisition de compétences qui servent la société et enrichissent les deux parties.

Fidèles à notre mission d’Église et à notre patrimoine libanais, nous œuvrons au Liban et à l'étranger avec ce que nous sommes, tout en apportant notre contribution spirituelle, humaine et professionnelle, dans un échange d’équilibre et de communication. Notre mission tend à devenir, toujours et partout, service d’amour, d’espérance, de charité et d’efficacité.

Maison de Retraite & de PriГЁre

Mission Sociale & Sanitaire

Art SacrГ© & Manuel

Mission dans la media

Le site MaVocation s’adresse en premier à ceux et celles qui cherchent leur vocation et se sentent appelés par Dieu.

Il concerne aussi ceux et celles qui ont le souci d’accompagner les jeunes voulant répondre à l’appel de Dieu et qui souhaitent les soutenir.

Dieu nous attend dans les CIRCONSTANCES.
La pensée que Dieu nous appelle peut-être à ceci ou cela s’éveille, du fait de circonstances, d’une rencontre, d’un événement bouleversant ou d’un désir. Et nous voudrions bien savoir s’il s’agit réellement de la voix de Dieu ou si c’est simplement un rêve, une idée, notre imagination…

Un APPEL qui vous saisit.
Il y a quelque temps, vous pouviez vous dire que vous construisiez votre vie. Mais surtout, vous pouviez vous dire que vous faisiez ce que vous vouliez, que c’était vraiment "votre chemin". Et voilà qu’au milieu de ce chemin, il y a eu un appel qui est venu vous saisir ; et cet appel vous fait suivre le chemin d’un autre… Comment se fait-il que nous désirions appartenir à quelqu’un d’autre qu’à nous-mêmes. Pourquoi est-ce ce chemin que nous voulons. »

Il faut du TEMPS pour.
La question de notre vocation est belle, sérieuse, profonde ; il faut parfois du temps pour prendre conscience de son amplitude. Elle peut même nous « tarauder » intérieurement, et cela est normal puisque toute notre vie est en jeu.

Le CHOIX.
Lorsqu’on fait le choix d’entrer au Séminaire ou dans une Communauté Religieuse, ce n’est pas d’abord par goût personnel ou par tempérament, encore moins en vue d’un projet de carrière. C’est la réponse concrète à ce qui est perçu comme un appel de Dieu. Cet appel personnel a touché le fond de notre cœur. Comme un feu qui s’embrase, il se manifeste souvent à travers un désir auquel on a envie de répondre.